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Epilogue

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Notre maison flottante vidée de nos effets personnels, huit valises et sacs divers sont chargés dans la voiture où trône déjà la grosse boîte contenant le vélo d'Emmanuelle. Le mien, plus vieux, fera le bonheur d’une petite fille.  Un rapide aller-retour avec deux objectifs. Accueillir la personne qui vient de Paris pour visiter le bateau, le lendemain de notre arrivée. Et le vider de toutes nos affaires.  Tout se passe vite. Cinq jours pour organiser la visite du bateau, un tour en mer suivi de sa sortie de l'eau pour inspection de la coque au chantier naval, la rédaction du contrat de vente et caser toutes nos affaires dans ce que nous avons comme contenants, les peser et débarquer le tout. Nous déambulons pour la dernière fois dans les rues de Santa Cruz de Tenerife. Le soleil est toujours présent, le vent également. C'est la fin de notre année dans les îles Canaries. *  *  * Il n’aura fallu qu’un coup d'œil de l’extérieur et du pont de Sea You Two pour que

La "banane" au pays du soleil

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Comme nous attendons la visite de mon filleul et de ma petite nièce, nous décidons de revenir sur Ténérife qui offre plus de possibilités d'activités susceptibles d'occuper une petite fille de 8 ans. Dès la sortie du port de San Sebastian de La Gomera, nous sommes directement plongés dans le vif du sujet 😟 : mer très agitée, vent à décorner des bœufs > 2 ris dans la grand voile. Deux heures et demi plus tard, plus de vent, roulons génois. Le captain doit se résoudre à mettre le moteur en marche.  Pour passer la nuit, nous choisissons de mouiller à l'abri de la Baya Ballena.  Surprise, lorsque nous levons le nez après avoir jeté la pioche, qui voyons-nous, juste à côté ? Maxi, un bateau copain suisse. Barbara nous appelle sur la VHF.  Ils ne resteront pas la nuit, mais rendez-vous est pris pour partager des tapas, dès notre arrivée à Santa Cruz. Le mouillage, côté cour et côté jardin Le lendemain, la navigation pour remonter la côte Est de Ténérife, c'est à dire cont

Cap sur La Gomera

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Le 25 mars, nous pensons rallier La Gomera , mais les conditions de vent et de mer à mi-parcours nous font renoncer et faire demi-tour. Nous cherchons refuge à la Marina del Sur, juste à côté de Las Galletas, une petite bourgade sans prétention, mais qui a le mérite de son authenticité et de ne pas s'être transformée en 'Luna Park', comme c'est malheureusement trop souvent le cas dans le sud de Ténérife. Ce sera l'occasion de faire une balade qui longe le littoral et pour Christian de faire le singe avec les feuilles de palmier (qui sont utilisées pour balayer les espaces publics) sur fond de bananeraies, malheureusement couvertes de toiles en plastique. Simples protections ou destinées à faire murir plus rapidement ?                                                                   * * * Le 3 avril, nous tentons à nouveau la traversée.  Au début, mer d'huile, pas un souffle de vent, ce qui nous condamne à mettre le moteur en route. La vue sur Ténérife et le Te