La "banane" au pays du soleil

Comme nous attendons la visite de mon filleul et de ma petite nièce, nous décidons de revenir sur Ténérife qui offre plus de possibilités d'activités susceptibles d'occuper une petite fille de 8 ans.

Dès la sortie du port de San Sebastian de La Gomera, nous sommes directement plongés dans le vif du sujet 😟 : mer très agitée, vent à décorner des bœufs > 2 ris dans la grand voile.
Deux heures et demi plus tard, plus de vent, roulons génois. Le captain doit se résoudre à mettre le moteur en marche. 

Pour passer la nuit, nous choisissons de mouiller à l'abri de la Baya Ballena. 
Surprise, lorsque nous levons le nez après avoir jeté la pioche, qui voyons-nous, juste à côté ? Maxi, un bateau copain suisse. Barbara nous appelle sur la VHF.  Ils ne resteront pas la nuit, mais rendez-vous est pris pour partager des tapas, dès notre arrivée à Santa Cruz.

Le mouillage, côté cour

et côté jardin

Le lendemain, la navigation pour remonter la côte Est de Ténérife, c'est à dire contre le vent, heureusement faible, n'est pas très excitante. Nous retrouvons la marina de Santa Cruz au terme d'une dizaine d'heures de navigation au moteur...

Au risque de nous répéter, Santa Cruz, même si c'est une grande ville, est vraiment très agréable avec ses rues piétonnes, ses nombreux parcs, ses transports en commun bien organisés et les activités diverses qu'elle propose. Bref, Santa Cruz, we love !

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Visite surprise d'Olivier et Marida, en voyage itinérant, à l'occasion de leur 30ème anniversaire de mariage. Pour fêter cela, nous faisons sauter le bouchon sur Sea You Two, et passons ensuite la soirée ensemble au resto.  Encore toutes nos félicitations Marida et Olivier et merci de nous avoir fait l'honneur de partager avec nous ce moment important de votre vie.

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Le 26 avril, ce sont d'autres 'visiteurs' qui montent à bord.  Sea You Two compte à présent 4 membres d'équipage.
Ti-Mousse est bien contente car Benoît va pouvoir la remplacer au winch 💪.
Christian se trouve, par la même occasion, un chauffeur qui lui permettra d'admirer le paysage lors de nos escapades en voiture.
Charline, désormais promue au grade de 'Mini-Mousse', n'est pas en reste.  La voilà, en action, lors d'un départ en annexe.

Le lendemain, après quelques explications données par Grand-Mousse, 

 nous comptons sur elle pour nous avertir si d'aventure il devait y avoir des pirates à l'horizon.

"Oh, justement, en voilà un, prêt à l'abordage !  Ah, mais non c'est mon Papa."

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Après la mer, direction la terre.  Aujourd'hui, nous allons voir le Teide.  Charline nous demande si nous allons descendre dans le volcan. 😟 Nous lui répondons qu'on se limitera à marcher dessus 😃

 

Un des nombreux miradors ressemble à une immense plaine de jeux.  Nous y passons un bon moment, bien que la température affiche un 'bon' 3 degrés.  Nous sommes à plus de 2000 mètres d'altitude.

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Le lendemain, redescendus à l'altitude 0, la température affiche 28 degrés. Nous décidons de passer la journée dans le magnifique parc maritime imaginé par l'artiste Canarien César Manrique, maintes fois mentionné dans ce blog.

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Pour changer un peu, nous nous rendons à Chimanada dans le parc rural d'Anaga.
Chimanada est un village dont les maisons ont été creusées dans la roche calcaire.

Le village a été construit dans la roche pour laisser la place aux cultures en terrasses.
La construction de ces maisons troglodytes a connu son apogée au début du 20ème siècle.
En 1992 une voie faite de terre est ouverte qui ne sera asphaltée qu'en 1998. L'arrivée de cette route changera grandement la vie à Chimanada.  Elle freinera la dépopulation, permettra aux habitants d'améliorer leurs maisons avec moins de difficultés.  Jusque-là, il fallait porter tous les matériaux à dos de bêtes ou sur les épaules.

La vallée est magnifique ! Nous la découvrons au cours d'une promenade digestive.

 

 

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En fin de séjour, nous réservons une visite dans une plantation de bananes.

5000 plants de bananes y sont cultivés, nécessitant chacun 6 mètres carrés, 10 litres d'eau/jour en hiver, 20 en été.  Un plant met 9 mois à devenir adulte et 3 à 4 mois à produire des fruits.

Tout un écosystème mis en place par les cultivateurs permet une culture sans pesticides. Un ensemble de plantes aromatiques qui attirent les insectes vers elles plutôt que vers les plants de bananes.

 

 

 

Ci-dessous, on peut voir que les fruits, qui poussent d'abord tête vers le bas, se sont déjà tournés vers le soleil. Et les petites fleurs qui poussent au bout de chaque banane ont été enlevées à la main afin d'éviter que la pourriture de celles-ci ne gagne les fruits. Vous imaginez le travail !

 

Chaque régime pèse environ 50 kilos, récoltés manuellement. Ce qui fait dire à notre cultivateur qu'il n'a pas besoin de se rendre à la salle de fitness !

Pour terminer, dégustation de ... bananes, vous l'aurez deviné, et aussi d'un petit (si, si, un, et petit) shot de liqueur de bananes produit sur place.

Christian a déjà 'la banane'.  Plus besoin de la mettre en dessous de son nez. 
Charline téléphone à son Papa pour lui dire de ne pas me tirer dessus 😆

Ainsi se terminent les aventures de 'Charline au pays des Sea You'.
Après leur départ, le soleil brille dans le ciel, mais notre vrai 'Petit soleil' nous manque déjà.
Merci Ben et Chachou d'être venus partager vos vacances avec nous.  

A bientôt pour d'autres aventures.